Le taekwondo n’a pas seulement sculpté mon corps, il a forgé mon esprit. De la ceinture blanche à la ceinture noire 2e Dan, j’ai appris à tomber, à me relever, à douter, mais surtout à persévérer. Chaque coup porté, chaque salutation, chaque instant de silence sur le tatami m’a rapproché un peu plus de qui je suis vraiment. Aujourd’hui, je ne combats plus seulement pour gagner : je combats pour grandir.
De ceinture blanche à 2e Dan : le parcours d’un passionné de taekwondo
Il y a des chemins que l’on emprunte par curiosité… et qui finissent par transformer toute une vie. C’est exactement ce que représente pour moi le taekwondo, cet art martial coréen que j’ai découvert un jour presque par hasard et qui m’a accompagné, façonné et inspiré depuis.
Aujourd’hui, en tant que ceinture noire 2e Dan, je souhaite partager avec vous le récit de ce parcours, marqué par des efforts constants, des doutes surmontés, des victoires humaines et sportives… mais surtout, par une passion grandissante pour un art martial profondément noble.
Les premiers pas : la ceinture blanche, l’humilité pure
Mon aventure a commencé comme celle de tant d’autres : avec un dobok un peu trop grand, un nœud de ceinture maladroit et des gestes hésitants. La ceinture blanche est un symbole fort : celui de l’humilité, de l’ouverture d’esprit et de la volonté d’apprendre. À ce stade, tout est nouveau. Chaque coup de pied, chaque salutation, chaque chute sur le tatami est une découverte.
Mais rapidement, j’ai compris que le taekwondo ne se résumait pas à frapper ou à bloquer. C’est un art de vivre, un langage du corps et de l’esprit.
Le chemin du progrès : entre douleurs, discipline et détermination
Au fil des années, chaque grade obtenu m’a rappelé que le progrès n’est jamais linéaire. Il y a eu des moments d’euphorie après une réussite technique, et d’autres de découragement face à des blocages physiques ou mentaux. Mais le taekwondo enseigne quelque chose d’essentiel : la persévérance.
Il m’est arrivé de douter, de vouloir ralentir, de me comparer aux autres… Mais à chaque fois, le dojang m’a rappelé que le seul adversaire à vaincre, c’est celui qu’on est quand on baisse les bras.
L’esprit du combat : compétition et dépassement de soi
Participer à des compétitions a été une autre étape clé de mon parcours. J’ai eu l’honneur de remporter une médaille d’argent et une médaille de bronze. Mais au-delà du podium, c’est l’intensité du combat qui m’a marqué. Sur le tatami, il ne s’agit pas seulement de technique. Il faut du calme dans le chaos, une lecture fine des intentions de l’autre, et une grande maîtrise de soi.
Ces combats m’ont appris à gérer le stress, à rebondir après une erreur, à me recentrer sur l’essentiel. Chaque adversaire est un maître déguisé, chaque tournoi une leçon de courage.
La ceinture noire : plus qu’un niveau, une responsabilité
Obtenir la ceinture noire, puis passer le 2e Dan, a été une immense fierté. Mais c’est aussi le moment où j’ai compris que le chemin ne faisait que commencer. Car être ceinture noire, ce n’est pas “être arrivé”. C’est être devenu capable de guider, de transmettre, de continuer à apprendre avec rigueur et humilité.
Le 2e Dan marque un cap : celui où la technique doit s’allier à la sagesse, où l’on devient un exemple pour les plus jeunes, un partenaire fiable pour les plus avancés, et un élève éternel pour soi-même.
Ce que le taekwondo a changé dans ma vie personnelle et professionnelle
Aujourd’hui, je peux affirmer que le taekwondo m’a profondément transformé, bien au-delà du tatami. Dans ma vie professionnelle, il m’a appris :
À gérer les tensions sans violence, avec clarté et assertivité ;
À faire preuve de discipline dans la gestion du temps, des priorités et des responsabilités ;
À rester centré, même sous la pression ;
À écouter avant de répondre, comme dans un combat où l’observation précède toujours l’action.
Le taekwondo m’a permis de devenir un professionnel plus fort, plus juste, plus humain.
Une passion que je continuerai d’honorer
Ce blog est né de ce parcours. J’ai voulu créer un espace pour partager cette passion, valoriser les bienfaits profonds du taekwondo, et échanger avec celles et ceux qui cheminent, chacun à leur rythme, sur cette voie exigeante mais magnifique.
De ceinture blanche à 2e Dan, le plus beau combat que j’ai mené, c’est celui contre moi-même.
À tous les pratiquants, aux curieux, aux futurs maîtres : bienvenue. Le chemin est long, mais il est noble. Et chaque pas compte.
Taekwon.